T:153111221200FR29232C59 Quimper, Transaction pour Marie de Tromelin : Différence entre versions
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Mais pour assurer son [https://fr.wikipedia.org/wiki/Douaire douaire], Marie de Tromelin avait dû négocier la transaction ci-dessous avec Jacques Ier.<br /> | Mais pour assurer son [https://fr.wikipedia.org/wiki/Douaire douaire], Marie de Tromelin avait dû négocier la transaction ci-dessous avec Jacques Ier.<br /> | ||
Il s'agissait de définir tout ce qui lui revenait de droit et toutes les "récompenses" qu'elle avait méritées.<br /> | Il s'agissait de définir tout ce qui lui revenait de droit et toutes les "récompenses" qu'elle avait méritées.<br /> | ||
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D'autant qu'elle assurait avoir été <i>plus d'un an et un jour conjointe par mariage avec ledit feu seigneur de Guengat son mari en son vivant, et avoir mis le pied au lit de sondit mari</i>, conditions nécessaires pour prétendre au douaire !<br /> | D'autant qu'elle assurait avoir été <i>plus d'un an et un jour conjointe par mariage avec ledit feu seigneur de Guengat son mari en son vivant, et avoir mis le pied au lit de sondit mari</i>, conditions nécessaires pour prétendre au douaire !<br /> | ||
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Version du 14 janvier 2022 à 23:25
Nous sommes le 22 novembre 1531 à Quimper.
Allain de Guengat, chevalier, seigneur de Guengat, est décédé à Paris vers le 14 juin 1531.
(Voir à ce sujet : Antoine Rivault in Bulletin de la Société archéologique du Finistère, CXLIV, 2016, p.221)
Allain de Guengat laissait une veuve, Marie de Tromelin et quatre enfants.
Si l'on comprend bien le document ci-dessous, d'un précédent mariage, le seigneur de Guengat avait eu un fils prénommé Jacques (Jacques Ier), fils aîné, héritier principal et noble...
Puis de son mariage avec Marie Tromelin, il y avait encore Claude, Françoise et René (ordre inconnu).
Mais pour assurer son douaire, Marie de Tromelin avait dû négocier la transaction ci-dessous avec Jacques Ier.
Il s'agissait de définir tout ce qui lui revenait de droit et toutes les "récompenses" qu'elle avait méritées.
Tout en veillant sur ses utensilles de mesnaiges qu'elle a déjà mis à l'abri chez l'Abbé de Landeguennec !
D'autant qu'elle assurait avoir été plus d'un an et un jour conjointe par mariage avec ledit feu seigneur de Guengat son mari en son vivant, et avoir mis le pied au lit de sondit mari, conditions nécessaires pour prétendre au douaire !
Marie semble avoir disposé de conseillers performants.
Et pour donner encore plus de solemnité à cette transaction, les intervenants vont prendre soin de le signer au portail du baptistaire de l'église cathédrale de Cornouaille (Cathédrale de Quimper) !
