17 juillet 1641 : Réformation du Domaine à Rosporden

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Contexte :

Réformation du domaine royal de la sénéchaussée de Concq Foesnant et Rospreden par Jehan de Sainct-Pern, commissaire envoyé par la Chambre des Comptes
Ce lundi 15 juillet il arrive à Rosporden pour passer en revue les maisons et les jardins de la Ville.


Source : FRAD044_B_1237


Et premier

En la ville de Rospreden


1


Un aplassement et lyeu / vague ou estoit du temps de l'enciene / refforme une maison o son jardin / poçédés par Alain ROUGET pour en / payer six denier monnnaye. Joignant d'un boult sur la chaussée dudit estang / et d'un costé sur lesdits moulins / à présent poçédé par le meusnyer qui (sic !)

2

Un jardin de l'autre costé desdits / moulins ; joignant le chemin pour y / descendre au long de la chaussée / proffilté par le meusnyer.

3

Un jardin clos et cerné de murs / joignant le précédant d'un endroict / et d'autre sur ladicte chaussée du temps de l'encienne refformation profiltée par / Pierre LE TEODEC ; à présent par Julien KERROCH / qui a recognu devoir ...

4

Autre jardin joignant le précédant / et d'autre endroit le ruisseau au boult / de ladicte chaussée cy devant poçédé / par Georges HENRY ; à présent par Julien KERROCH qui a recognu debvoir ...

5

Un aplaçement de / maison joignant ledict ruisseau d'un costé ; et d'autre à un aplassement / de maison à Nicollas AUMONT est entre les mains du Sieur / de Chaslain engagé esté de ladicte chastellenye ; sur lequel du temps / de la dernière refformation se payoit par Georges HENRY dix houict deniers / monoie.
Cy xviii deniers monoie

6

Une maison joignant ledit emplacement sur laquelle LE BONNIC, avec son jardin derrière, confesse devoir douze deniers monnoie ; à présent entre les mains dudit Sieur de Chaslain engagiste ainsi que nous a dit Me Thépault GUÉGUEN son receveur.
Cy xii d. mon.

7

Une maison sur laquelle Allain ROUGEON reconnut devoir du temps de l'ancienne réformation dix-huit deniers monnaie, à présent entre les mains dudit engagiste.
Cy xviii d. mon.

8

Un emplacement de maison et son jardin derrière joignant la maison précédente fors qu'il y a une venelle entre deux, possédée par Yvon LE MAIN~ qui a reconnu devoir trois sols monnaie de rente.
Et pour ce iii sols mon.

9

Une maison qui fut ci-devant à Clémence LANNE et Guillaume LE BRETON, la moitié d'icelle étant à présent à l'église, ainsi qu'à reconnu Julien GOUPIL, marguillier & l'autre moitié à Jacques MORVAN qui ont reconnu sept sols six deniers monnaie ; au paiement de laquelle somme nous les avons condamnés solidairement.
Cy vii sols vi deniers.

10

Un emplacement de maison qui était bâti [au temps] de l'ancienne réforme, joignant la maison / précédente avec un jardin derrière possédé par ledit MORVAN qui a reconnu dix-huit deniers ; que [nous] l'avons condamné payer et continuer.
Et pour ce xviii deniers.

11

Une maison joignant l'emplacement précédent possédée par Louis GOURMELEN qu'avons condamné suivant les anciens rôles [à] payer dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers.

12

Une maison et son jardin, joignant la précédente, aussi audit GOURMELEN qui a reconnu trois sols monnaie.
Et pour ce iii sols mon.

13

Un emplacement joignant la maison précédente qui est [était ?] à Allain et Gabriel FLOCH, à présent audit GOURMELEN qui a confessé devoir trois sols nonnaie.
Cy iii sols mon.

14

Une maison avec son jardin joignant ledit emplacement ci-devant pour [ lequel ? ] / a comparu Jacques MORVAN [qui] a confessé devoir dix-huit deniers mon.
Cy xviii mon.

15>

Un emplacement de maison et son jardin joignant la maison précédente appartenant audit Morvan, est dû suivant les anciens rôles douze deniers.
Et pour ce xii deniers mon.

16

Un emplacement de jardin joignant d'un côté le précédent possédé par Me Hierosme LE STAGUER est dû suivant les anciens rôles et titres du Roy, trois sols monnaie. À quoi l'avons condamné.
Cy iii sols mon.

17

Quatre emplacements à présent possédés par Me Raoul TANNYOU. Lesdits emplacements cernés de murs et joignant l'emplacement précédent est dû suivant les anciens rôles et titres du Roy six sols monnaie que ledit Tannyou a reconnu.
Cy vi sols mon.
/

18

Sur un emplacement de maison joignant les précédents, fors une petite venelle entre deux est dû suivant les anciens titres du Roy dix-huit deniers monnaie que Me Hierosme LE STAGUER propriétaire a reconnu.
Et pour ce xviii deniers mon.

19

Une maison joignant l'emplacement précédent, à présent en propriété [à] Me Raoul TANNYOU qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

20

Une maison et jardin joignant la précédente, à présent à Yvon PERIOU et Jan PERIOU frères qui ont reconnu trois sols monnaie.
Cy iii sols mon.

21

Un petit emplacement joignant la maison ci-dessus et quatre maisons suivantes où est à présent bâtie une grande maison appartenant à Me Thépault GUÉGUEN, sur quoi est dû / suivant les anciens titres du Roy, compris cours et jardins derrière, sept sols monnaie que ledit Guéguen a reconnu.
Cy vii sols mon.

22

Une maison qui fut à L'HOSTIS et du temps de la Réforme, aux héritiers [de] Jehan de LA LANDE joignant la précédente appartenant à Sire Raoul TANYOU sur laquelle ledit Tannyou a reconnu devoir treize sols monnaie.
Cy xiii sols mon.

23

Sur deux emplacements de maisons joignant la précédente maison portés dans l'ancienne Réforme, est à présent une grande maison appartenant à Sire Raoul TANNYOU, sur laquelle est dû suivant les anciens titres du Roy trois sols neuf deniers monnaie. Ladite maison joignant le four à ban fors une venelle entre deux. Et pour ce l'avons enrôlé au présent article pour la continuation d'icelle rente.
Cy iii sols ix deniers mon.
/

La Rue de la Porte
commencée au Four, du côté
vers ledit Four


24

Une maison et son jardin joignant ledit Four, fors qu'il y a une venelle entre eux, possédés par Catherine LE DON veuve de Ambroise QUANTIN [ QUENTIN ? ] , laquelle a reconnu trois sols monnaie.
Cy iii sols mon.

/

25

Autre maison avec son jardin joignant la précédente de laquelle ladite Le Don est propriétaire et a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii mon.

26

Une maison et courtil derrière joignant la précédente possédée par Allain LE CORNEC, sur laquelle est dû suivant les titres du Roy dix-huit deniers monnaie que nous avons ledit Cornec condamné [à] continuer.
Cy xviii deniers mon.
/

27

Autre maison joignant la précédente, à présent à Jan KERGASTEL qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

28

Une maison avec son jardin joignant la précédente à présent à Me Morice MILLON qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

29

Une maison et son jardin joignant la précédentepossédée par François AOUEL qui a reconnu trois sols.
Et pour ce iii sols mon.

30

Un emplacement de maison étant entre la Porte de la Ville et le courtil appelé Liors Pors an Ker sur lequel se payait anciennement onze deniers monnaie, étant désavoué [à l'abandon], nous avons ordonné qu'il serait banni [mis aux enchères pour être concédé/privatisé].
/

31

Un courtil clos cerné de murs appelé Liors Pors an Ker joignant d'un côté ledit emplacement ci-devant, possédé par Alain LE CORNEC qui a reconnu devoir onze deniers monnaie.
Cy xi deniers mon.

32

Autre courtil joignant le précédent possédé par Me Renné TAILLART, sergent, qui a reconnu devoir six deniers monnaie.
Cy vi deniers mon.

33

Un parc joignant le courtil précédent que Jullien GOUPPIL procureur de la fabrique [paroisse] de Rosporden nous a dit être et appartenir à l'église ; et a reconnu dessus vingt-et-un deniers de rente.
Cy xxi deniers mon.

34

Autre parc joignant le précédent que ledit GOUPPIL nous a dit appartenir à ladite église est dû suivant les anciens titres du Roy douze deniers monnaie ce qu'il a reconnu.
Cy xii deniers mon.
/

35

Autre petit parc joignant le précédent faisant le coin d'un chemin pour tourner et aller vers Saint Hillaire appartenant à Louis LAMANDÉ est dû suivant les anciens titres du Roy neuf deniers monnaie qu'il a reconnu.
Cy ix deniers mon.


L'autre côté de
la Rue aux Moulins vers l'église
au bout de la Chaussée dudit Étang


36

La maison qui fut à Allain et Gabriel FLOCH du temps de l'ancienne Réforme, joignant d'un côté au bout de ladite Chaussée, d'autre côté au russoir dudit étang n'est à présent que mazière possédée par Pierre DANTYC sur laquelle est dû suivant les titres du Roy douze deniers monnaie, ce qu'il a reconnu.
Cy xii deniers mon.
/

37

Une maison joignant la précédente, fors que le ruisseau les sépare possédée par ledit DANTIC qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

38

Une mazière joignant ladite maison, possédée par Me Hierosme LE STAGUER est dû suivant les anciens titres du Roy neuf deniers monnaie.
Cy ix deniers mon.

39

Autre emplacement de maison avec son issue joignant le précédent par Jan KERGASTEL possédée, est dû neuf deniers qu'il a reconnu.
Cy ix deniers mon.

40

Une maison joignant l'emplacement précédent, possédée par Leznart CHAUDEMONT [Léonard ?], est dû suivant les anciens titres du Roy quatre sols six deniers monnaie qu'il a reconnu.
Cy iiii sols vi deniers mon.


41

Un emplacement de maison joignant la précédente et autre maison ensuite / avec son jardi derrière possédés par Nicollas FLOCHGUEN est dû suivant les anciens titres du roy quatre sols six deniers monnaie qu'il a reconnu.
Cy iiii sols vi deniers mon.

42

Un emplacement de maison avec son jardin derrière joignant le précédent, une maison ensuite avec son jardin derrière joignant ledit emplacement et jardin précédent possédés par François LE GOFF qui a reconnu trois sols monnaie.
Cy iii sols mon.

43

Une maison joignant la précédente qui fut à Jacob JAFFRÉ, depuis à Georges HENRY et à présent à Jacques MORVAN qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

44

Autre maison avec son jardin derrière joignant la précédente possédée par Janne FAUERÉ [Favré ?] qui a reconnu devoir deux sols six deniers monnaie.
Cy ii sols vi deniers mon.
/

45

Une Grande maison qui était anciennement en deux maisons et deux emplacements possédés par Louis GOURMELLEN est dû suivant les anciens titres du Roy six sols monnaie et l'a ainsi reconnu.
Cy vi sols mon.

46

Un courtil joignant la maison précédente d'un côté et d'autre côté à la précédente vennelle par laquelle faut tourner pour aller des moulins à l'église Nostre Dame, sur lequel est dû six sols monnaie par ledit GOURMELLEN [ce] qu'il a reconnu.
Cy vi sols mon.

47

Une maison avec les issues derrière joignant ladite venelle possédée par François HURÉ qui a reconnu deux sols monnaie.
Cy ii sols mon.

48

Une maison joignant la précédente et un emplacement de maison ensuite possédée par Christofle DU FAR est dû / suivant les anciens titres du Roy deux sols six deniers monnaie qu'il a reconnu.
Cy ii sols vi deniers mon.

49

Un jardin clos et cerné de murs étant en ladite rue, de l'autre côté de ladite dernière venelle possédée par ledit DU FAR qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

50 (ex-55)

La maison joignant ledit jardin possédée par Bernard TORCHEÑ du temps de l'ancienne Réforme qui reconnut dix-huit deniers monnaie ; autre maison la joignant sur laquelle est dû dix-huit deniers ; une autre maison joignant la précédente possédée l'an mil cinq cents trente & neuf, temps de ladite Réformation par Me Charles CORFFMAO qui reconnut trois sols ; un emplacement de maison et son issue appartenant du temps de ladite Réforme audit Corffmao qui reconnut dix-huit deniers, sont à présent à Me Raoul TANNYOU de cette Ville qui a reconnu sept sols six deniers monnaie, auquel nous avons fait défense de cens ni prendre aucunes casuels sur lesdites maisons estantes et qui sont du fief du Roy suivant les anciens titres.
Cy vii sols vi deniers mon.

51

Une maison joignant la précédente, ouvrant sur le puits de la Ville, faisant le coin de ladite Rue, possédée par Louis LAMANDÉ qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

52

Une maison joignant la précédente, ouvrante sur ledit puits possédée lors de l'ancienne réforme par Dom Henry et Marye LE LAN, à présent estante possédée par Jan LE BIHAN et consorts est dû suivant les anciens titres du Roy douze deniers monnaie, à quoi nous les avons condamnés.
Cy xii deniers mon.

53

Une mazière où était du temps de l'ancienne Réforme une maison / avec son jardin et étable joignant une venelle pour aller du puits à [... blanc...] possédée par Michel LE BIHAN qui a reconnu devoir douze deniers monnaie.
Cy xii deniers mon.

54

Une maison joignant la mazière précédente possédée par Louis LE STAGUER qui a reconnu devoir douze deniers monnaie.
Cy xii deniers mon.

55

Une maison joignant la précédente qui fut à Georges HENRY, à présent une mazière appartenant aux héritiers de René GOUPPIL est dû aux fins des anciens rôles douze deniers monnaie.
Cy xii deniers mon.

56

Une maison joignant la mazière précédente est à Louise LE STAGUER veuve de Me Charles FLOCH qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.
/

57

Une maison joignant la précédente, faisant pour aller du Puits à la Cohue, à présent à Me Julien GOUPIL qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

58

Autre maison joignant le bout de la précédente, faisant le coin pour aller de la Place du Marché à la Cohue, une maison du temps de l'ancienne Réforme joignant la précédente, d'autre côté sur le chemin pour aller de la Cohue à l'église est à présent un jardin ; autre maison avec son courtil derrière donnant d'un bout sur ladite Cohue, un emplacement de maison du temps de l'ancienne Réforme est à présent une maison joignant d'un bout sur ladite maison précédente et d'un côté sur ladite Cohue. Le tout appartient à présent aux héritiers de René GOUPPIL et Francoisse LANDEUIZEAU sa femme, est dû six sols suivant les anciens titre du Roy ; que nous avons condamnés [à] continuer.
Cy vi sols mon.


59

Deux emplacements de maisons avec leurs courtils adjaçants l'un l'autre, vis à vis des Prisons dudit Rospreden et un petit courtil cerné de murs joignant aux emplacements précédents, d'autre endroit sur le chemin de l'église au Pont Boulouan avec une maison et son parc derrière appelé Parc Grégunet joignant ledit chemin. Lesdites choses ainsi décrites du temps de l'ancienne Réforme sont à présent deux maisons avec une issue / au bout, appartenant à Jan TREFFLES ; l'autre maison avec les courtils suivants et adjaçants, auxdits héritiers de René GOUPPIL et femme. Sur quoi est dû suivant les anciens titres du Roy quatre sols monnaie que nous les avons condamnés continuer.
Cy iiii sols mon.

60

Une maison avec son jardin derrière appartenant à Jullien QUERROCH qui a reconnu devoir douze deniers monnaie.
Cy xii deniers mon.

61

Un courtil autrefois à Mahé LE ROOSTE joignant la maison précédente d'un côté appartenant aux mineurs de Hierosme LE GALL est dû suivant les anciens titres du Roy douze deniers monnaie ; d'autant que qu'il ne s'est rencontré personne pour faire aveu de ladite rente nous avons donné défaut et par le profit ordonné qu'elle sera enrôlée. Et pour ce xii deniers mon.

62

Un courtil joignant le courtil précédent, d'autre côté sur le chemin de la Cohue au Pont Belouan possédé par Christophe COLLYOU qui a avoué devoir neuf deniers monnaie.
Et pour ce ix deniers mon.

63

Un courtil aboutissant sur le chemin de la Cohue au Pont Bollouan qui fut baillé pour trois sols par les anciens réformateurs.
Un parc, cerné de murailles sur lequel Michel PHELIPPES reconnut devoir quatre sols, joignant le chemin de la Cohue au Pont Boulouan contenant un journeau de terre.
Autre parc contenant un journeau et demi de terre joignant le précédent, d'un bout et côté à l'étang de Rosporden sur lequel Yvon COZDEN, Jan QUENECHERVÉ, Yvon LORILLON [LORVILLON ?], Alain FERTOUS reconnurent en l'an [mil] cinq cent trente et neuf devoir seize sols.
Un petit courtil joignant d'un côté au parc ci-dessus, d'un bout sur ledit étang, d'autre bout sur le chemin de la Cohue audit Pont, sur lequel Yvon TOREZ en avoua anciennement neuf deniers.
Autre petit courtil entre ledit parc précédent et le bout dudit Pont, d'autre bout sur ledit étang, sur lequel Guillaume LE DUIGOU avoua quatre deniers.
Toutes les susdites choses sont à présent aux héritiers desdits feus GOUPPIL et femme et est dû sur icelui vingt et quatre sols et un denier monnaie que Me Jullien GOUPPIL l'un desdits héritiers a reconnu. Au moyen de quoi et des anciens titres du Roy nous avons ordonné que lesdites choses demeureront hypothéquées à ladite rente.
Et pour ce xxiiii sols i denier mon.


L'autre côté du Chemin
par lequel l'on va dudit Rospreden audit Pont
commençant au Chemin dudit Pont Boullouan



64

Un petit courtil joignant ledit Pont et d'un bout sur le Petit Étang de Rospreden possédé par Estienne LE DON qui a reconnu devoir neuf deniers.
Et pour ce ix deniers mon.

65

Un petit courtil joignant le précédent et d'un bout sur ledit étang ; autre courtil y joignant ; autre y joignant ; autre aussi y joignant ainsi décrits en quatre courtils par l'ancienne réforme, le tout possédé par Claude HUART, sur lesquels est dû suivant les anciens titres du Roy conq sols six deniers que nous l'avons condamné à continuer.
Cy v sols vi deniers mon.

66

L'emplacement de maison sur lequel Philibert FLOCH du temps de l'ancienne réforme reconnut devoir douze deniers et une [... blanc...] et son courtil derrière jusques auxdits étangs de Rospreden (sic), sur laquelle Guillaume PERON reconnut devoir neuf deniers sont à présent à Catherine LE DON qui a reconnu devoir ladite rente.
Et pour ce xxi deniers mon.

67

Un grand jardin joignant ladite maison précédente sur laquelle Yvon TRESENNEC / reconnut vingt et un deniers ; et un petit courtil joignant ledit jardin qui ne va jusques à l'étang, sur lequel Riou CALVEZ confessa devoir quinze deniers et un autre petit jardin joignant d'un bout au courtil précédent et d'autre audit étang sur lequel Jan TILLY reconnut douze deniers sont à présent possédés par Colomban BOURLOUAN [ou GOURLOUAN ?] qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce iiii sols mon.

68

Un emplacement de maison sans issues derrière sur quoi Catherine LERNO? reconnut devoir douze deniers ; et une maison et son jardi derrière joignant d'un côté audit emplacment sur lequel Jacques LE FAVENNEC confessa neuf deniers sont à présent à l'église ainsi que nous a dit Me Julien GOUPPIL fabricien qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce xxi deniers mon.

69

Un petit emplacement de maison joignant la précédente sur laquelle [lequel ?] Charles CORFFMAO reconnut six deniers ; et une maison et jardin derrière joignant ledit emplacement sur lequel Barnabas LE LIJOUR~ reconnu trois sols neuf / deniers sont à présent à Me Raoul TANYOU qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce iiii sols iii deniers mon.

70

Une maison et son jardin derrière joignant la précédente, est à rené TAILLART qui a reconnu devoir trois sols monnaie.
Et pour ce iii sols mon.

71

Un emplacmeent de maison et son jardin derrière joignant la précédente est à Allain LE PETILLON qui a reconnu trois sols monnaie.
Cy iii sols mon.

72

Un emplacement de maison avec son jardin derrière joignant l'emplacement précédent est à Catherine LE DONqui a reconnu devoir dix huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

73

Un autre petit emplacement joignant le précédent avec son issue derrière est aux [enfants] mineurs de Pierre DANTYC et est dû suivant les anciens titres du Roy dix-huit deniers, que nous les avons condamnés continuer.
Et pour ce xviii deniers mon.

74

Un courtil joignant l'emplacement précédent qui fut à Guillaume FLOCH , à présent à Clément TRESENNEC qui a confessé devoir trois sols.
Cy iii sols mon.
/

75

Une maison, avec son jardin derrière, joignant d'un côté sur le Chemin de la Cohue, appartenant aux mineurs de Pierre DANTYC est dû suivant les anciens rôles, dix-huit deniers, que nous les avons condamnés continuer.
Et pour ce xviii deniers mon.

76

Une maison et un emplacement joignants la précédente, une venelle entre deux où était une maison avec son jardin possédés par Michel PHELIPES du temps de la dernière réforme, appartenants à présent aux héritiers desdits défunts GOUPPIL et LANDEUIZEAU sa femme, est dû suivant les anciens rôles dix-huit deniers que nous les avaons condamnés continuer.
Et pour ce xviii deniers mon.

77

Dans l'endroit d'une maison avec son jardin joignants la précédente, une venelle entre deux, n'est à présent que jardin appartenant aux héritiers dudit GOUPPIL, sur lequel est dû aux fins des anciens titres du Roy dix-huit deniers monnaie que les avons condamnés continuer.
Et pour ce xviii deniers mon.


78

Une maison et son jardin derrière joignants le jardin précédent appartenants à Clémens TRESINEC qui a reconnu douze deniers monnaie.
Et pour ce xii deniers mon.

79
Deux maisons à présent bâties et joignantes à la précédente possédées par Claude HUART,Jacques MORVAN et Renée TAILLART qui fait le coin, était du temps de l'ancienne Réforme [un] emplacement, sur quoi était dû suivant les anciens rôles quatre sols six deniers monnaie que nous les avons solidairement condamnés continuer

Et pour ce iiii sols vi deniers mon.

80

Deux maisons et jardins derrière, joignants les précédentes possédées par Jacues MORVAN et Françoise LE GOC qui ont reconnu dix-huit deniers.
Et pour ce xviii deniers mon.

81

Une maison joignant la précédente et son jardin derrière, à présent à Katherine LE DON qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Et pour ce xviii deniers mon.

82

Autre maison joignant la précédente avec un grand jardin derrière qui encomposait trois lors de l'ancienne réforme, joignant la venelle qui conduit de la Porte au Petit Étang de Rospreden ; ladite maison possédée par ledit René TAILLART et lesdits jardins par François ARNEL. Sur tout quoi est dû trois sols trois deniers que nous les avons condamné continuer.
Et pour ce iii sols iii deniers mon.


83

Une maison avec son jardin derrière au long de ladite maison joignant ledit jadin ci-devant possédée par Catherine LE DON qui a reconnu devoir neuf deniers monnaie.
Et pour ce ix deniers mon.

84

Un jardin joignant le précédent, sur quoi Bernard LE GOFF confessa neuf deniers monnaie, avec [un] jardin sur quoi Guézené FLOCH confessa neuf deniers monnaie et [un] autre jardin sur quoi Guillaume LE BRETON confessa neuf deniers ; contenants ensemble vingt-sept pas le long de ladite ruelle, possédés par Allain PETILLON à présent, qui a reconnu devoir deux sols trois deniers monnaie.
Et pour ce ii sols iii deniers mon.

85

Autre jardin joignant le devant, contenant neuf pas de large, à René TAILLART qui a reconnu neuf deniers monnaie.
Et pour ce ix deniers mon.

86

Un jardin joignant le précédent sur lequel Marye LE LAN reconnut neuf deniers monnaie ; un autre jardin le joignant sur lequel François FLOCH confessa neuf deniers monnaie ; contenants ensemble vingt et six pas de large, à présent possédés par Me Raoul TANYOU qui a reconnu devoir dix-huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

87

Un jardin joignant le précédent, sur lequel Christophe PERINET confessa neuf deniers monnaie et autre jardin le joignant, contenants ensemble vingt pas de long, sont à présent à l'église de Rospreden ; Me Jullien GOUPPIL, fabricien a reconnu dix huit deniers monnaie.
Cy xviii deniers mon.

88

Un petit jardin possédé lors de la dernière Réforme par Hervé LE PORTIER qui reconnut cinq deniers ; autre petit courtil possédé du même temps par Charles CORFFMAO qui avoua cinq deniers monnaie ; à présent en un, possédé par Jacques MORVAN qui a reconnu dix deniers monnaie.
Et pour ce x deniers mon.

89

Autre petit jardin appelé autrefois Le Courtil de la Fosse joignant les terres de Couetcanton, sur lequel Jan CORFFMAO reconnut cinq deniers ; Autre petit courtil au bout, sur lequel Michel PHELIPPES reconnut cinq deniers joignant à présent les jardins de Me Thépault GUÉGUEN et Raoul TANYOU et sont possédés par Katherine LE DON qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce x deniers mon.

90

Un petit courtil sur lequel Bernard TORCHFIDAN avoua lors de l'ancienne réforme six deniers joignant d'un bout sur le chemin qui conduit de Rospreden à l'église ; et autre petit courtil joignant d'un bout au précédant et d'autre bout à l'étang surlequel Bernard LE GOFF confessa trois deniers sont à présent à Louis LE GOURMELLEN qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce ix deniers mon.

91

Une pièce de terre joignant les deux courtils ci-dessus d'un côté, d'un bout à l'étang et d'autre bout sur ledit Chemin des moulins à l'église, sur lequel François LE GOFF a reconnu devoir six deniers.
Et pour ce vi deniers mon.

92

Une pièce de terre joignant la précédente sur laquelle Glazren LE GOUAPEZRE avoua deux deniers, et un courtil la joignant aboutissant sur ledit étang et d'autre bout sur la place au-devant du cimetière sur laquelle Regnault AUFFRET confessa devoir quatre deniers est à présent aux héritiers de René GOUPPIL et femme, lesquels nous avons condamnés [à] acquitter ladite rente.
Et pour ce vi deniers mon.

93

Autre courtil joignant d'un côté le précédent, d'autre le cimetière, sur lequel le sieur de Toulgouet reconnut six deniers et un autre [courtil] joignant le précédent d'un côté et d'autre le cimetière, sur lequel Sébastien LE GOUAPEZRE reconnut quatre deniers, sont à présent à Me Raoul TANNIOU qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce x deniers mon.

94

Un petit parc joignant l'emplacement vide qui est au long du cimetière derrière le Pont Boulouan, d'un bout sur ledit étang, d'autre bout au chemin qui conduit de l'église audit Pont, sur lequel Yvon LE GOUAPEZRE reconnut douze deniers, à présent à René TAILLART qui a reconnu ladite rente.
Et pour ce xii deniers mon.

95

Autre courtil joignant le précédent et ledit Grand Étang ou était lors de l'ancienne Réformation cinq courtils de chacun son seillon et une maison appartenant auxdits héritiers [de ené Gouppil ?]sur quoi est dû suivant les anciens titres du roy deux sols un denier que nous les avons condamné continuer. Et pour ce ii sols i denier mon.

96

Autre courtil joignant le précédent fors qu'il y a un chemin entre deux qui en composait deux du temps de l'ancienne Réforme et d'un côté le chemin de l'église au Petit 1Eacute;tang sur lequel Jacques MORVAN a reconnu sept deniers obolles.
Cy vii deniers obolles mon.

97

Autre courtil joignant le précédent qui faisait anciennement trois de chacun son seillon appartenant à Louise LE STAGUER à présent, qui a reconnu dix deniers monnaie.
Cy x deniers mon.


Du côté devers le nord du Grand
Chemin menant de ladite Ville de Rospreden
à Quimper Corantin


98

Un courtil joignant ledit chemin à la venelle menant du Boullouart au Petit Étang contenant huit pas à raison de cinq pieds du Roy pour chacun pas, appartenant à Louise LE STAGUER veuve de Charles FLOCH qui a reconnu devoir et promis de payer par an iiii deniers obolle mon.

99

Autre courtil joignant le précédent et ledit Grand Chemin contenant à la raison que devant, quatorze pas, appartenant à François ARNEL ; lequel faute d'avoir comparu pour faire sa déclaration, [nous] l'avons suivant les anciens titres du Roy, condamné à payer et à être enrôlé pour,
xiiii deniers mon.

100

Autre courtil à l'église Nostre-Dame de Rospreden, joignant le précédent et contenant dix pas, sur lequel Julien GOUPPIL fabrique, a reconnu devoir et payer par an,
x deniers mon.

101

Autre [courtil] joignant le précédent et ledit Grand Chemin contenant vingt et un pas à ladite raison [de cinq pieds du Roy pour chacun pas], appartenant à François ARNEL sur lesquels est dû et été condamné payer par an,
xxi deniers mon.

102

Autre courtil joignant le précédent, appartenant à Jan KERGASTEL, contenant cinq pas, sur lequel est dû et été condamné payer par chacun an à la même raison que devant la somme de cinq deniers monnaie.
Et pour ce v deniers mon.

103

Après au long dudit Chemin, il y avait lors de l'ancienne Réforme plusieurs courtils où à présent il y a une estage de maison avec sa cour devant du côté devers orient et l'aire et courtil [... blanc ...] du côté d'occident, en tout contenant cinquante et deux pas, sur lesquels est dû cinquante deux deniers monnaie que nous avons condamné Julien GOUPPIL et consorts possesseurs desdites terres à payer à l'avenir.
Et pour ce Lii deniers mon.

104

Autre courtil ou prée fauchable joignant du côté du midi icelui courtil ci-devant à Louise LE STAGUER, devers orient à ladite venelle menant audit Petit Étang et devers le nord audit Petit É où autrefois y avait deux ; sur lesquels, appartenants à présent à René TAILLART et consorts est dû par chacun an dix deniers monnaie.
Et pour ce x deniers mon.

105

Autre courtil ou autrefois y avait deux, nommé Le Courtil de la Fosse à présent à Catherine LE DONFF joignant le courtil nommé Le Courtil du Boullouart et le chemin menant de la Porte de la Ville à Couet Canton, sur lesquels est dû dix deniers monnaie par an.
Cy x deniers mon.

106

Autre courtil joignant de l'orient le précédent et du midi le chemin menant de l'église au Petit Étang, possédé à présent par [...blanc...] DANTYC qui a reconnu six deniers monnaie.
Et pour ce vi deniers mon.

107

Un courtil clos et cerné de murs appelé Lyorts Chaudic entouré de chemins, appartenant à Me Thépault GUEGUEN qui a reconnu dix-huit deniers monnaie.
Et pour ce xviii deniers mon.

108

Où était anciennement un courtil joignant le précédent, un chemin entre les deux, sur lequel Marye GUIGOU reconnut douze deniers, un seillon de terre sur quoi Bertrand LE GOFF reconnut deux deniers ; et deux jardins se joignants sur quoi Guillaume LE BRETON et Ernault AUFFRET reconnurent huit deniers, sont à présent en un, entourés de murailles, profités par Michel LE BIHAN qui a reconnu devoir vingt et deux deniers.
Et pour ce xxii deniers mon.

109

Dans le lieu où étaient deux emplacements de maisons avec leurs jardins est à présent une maison avec un jardin entouré de vieilles murailles joignant le devant, décrits ; d'un côté sur le chemin qui conduit du Puits de la Ville à l'église ; sur lequel est dû suivant les anciens rôles et titres du Roy, quatre fers de cheval quand ledit Seigneur Roy fait son entrée en ladite Ville, que Antonin TRESENEC possesseur a reconnu ; dans lequel enclos a été réservé un petit jardin sur lequel est dû deux deniers que ledit Tresenec a pareillement reconnu.
Et pour ce iiii fers [à cheval] & ii deniers mon.

110

Dans le lieu où était autrefois une petite maison couverte de gleds avec son jardin derrière, est à présent un jardin avec une grande maison qui a été avancée, la bâtissant sur le commun vers l'église, appartenante à présent aux héritiers desdits feus René GOUPPIL et femme que nous avons condamnés tant pour l'ancienne rente de dix deniers que pour l'usurpation, à payer à l'avenir quatre sols monnaie.
Et pour ce iiii sols mon.


Le commissaire passe ensuite à Scaër

Notes