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"Le 27 décembre 1597, le roy estant à Saint-Germain-en-Laye, eut avis par le sieur de Roziers Aubert de la ville du Mans, que le sieur d'Aradon, gouverneur des villes et chasteaux de Vannes et Auray, le sieur baron de Camors[1], son frère, qui tenoit le chasteau de Succinio, île de Ruis, havres et costes de Morbihan, estoint ses très-humbles serviteurs et fist entendre à Sa Majesté comme ils s'estoint conservées par les forces espagnoles, qui estoint au nombre de deux cents hommes, en garnison dans ladite ville de Vannes, contre les mauvais desseins du sieur du de Mercoeur, qui jugeoit qu'ils tenoint son party en attendant qu'ils pussent faire quelques signalés services à leur roy..."
Source : Choix de documents inédits sur la Ligue en Bretagne, Revue de Bretagne et de Vendée Tome VIII, 1860 2ème semestre, page 199
[1] D'Aradon, de Camors et de Montigny étaient frères [?] de Jérôme d'Aradon, sieur de Quinipily, gouverneur d'Hennebont et auteur de mémoires publiés par dom Taillandier [i]
Le baron de Camors abandonna, au mois de novembre 1592, le parti de la Ligue, auquel il revint environ deux ans plus tard, au mois de septembre 1594.
Ce fut au mois d'avril de cette dernière années qu'il fit prisonniers, près de Pontivy, les trois députés que la ville de Quimper envoyait aux États de la Ligue à Lamballe.