Tourc'h, Église Saint-Cornély, maîtresse vitre

De Milamzer
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

tourch_maitresse_vitre_20090920_mfl_020.jpg
La maîtresse vitre de l'église de Tourc'h

Dans le Bulletin de la Société archéologique du Finistère de 1893, page 358,
le vicomte Édouard du Villiers du Terrage nous dit :

Vitrail -- La maîtresse vitre de l'église paroissiale [de Tourc'h] présente à sa partie supérieure trois soufflets contenant des armoiries dont il sera question plus loin.

La partie principale, bien que divisée elle-même par deux meneaux en trois parties ayant chacune 51 et 53 centimètres de largeur, représente dans son ensemble un sujet unique, le crucifiement de Notre-Seigneur.

C'est ce même sujet qui est identiquement reproduit dans les trois parties centrales du vitrail de Saint-Mathieu qui en contient cinq.

Aussi pour la décrire ne puis-je mieux faire que d'emprunter les termes dont s'est servi M. l'abbé Abgrall dans sa notice sur le vitrail de Saint-Mathieu (1). « Notre-Seigneur en croix, saint Longin à cheval lui perce le côté de sa lance ; la Madeleine au pied de la croix. Sous le larron de droite on voit la Vierge éplorée, soutenue par saint Jean et par une sainte femme ; à l'arrière-plan deux juifs debout puis un soldat casqué et un pharisien à cheval. Sous le larron de gauche, un centurion au costume très riche monté sur un magnifique cheval, et au second plan le prince des prêtres et un pharisien aussi à cheval. Le bon larron rend le dernier soupir, et son âme, sous la forme d'un petit enfant nu, est portée au ciel par un ange. Tandis que celle du mauvais larron est emportée par un démon hideux. »

...

Le vitrail ne présente pas de lacunes : quelques panneaux sembleraient, à première vue, être en verre blanc, mais, en les regardant avec attention, on trouve partout des traces de la composition primitive. La photographie l'indique très nettement. Il y a seulement une décoloration partielle qui a malheureusment atteint la partie basse du panneau de droite où une date se trouvait inscrite. On lit sans peine l'an, et avec une difficulté croissante un 1, un 5 et un deuxième 5, ce qui ferait remonter le vitrail aux environs de l'année 1550.

(1) Tome XX du Bulletin (1893), page 198
Pour reconstituer le vitrail de Saint-Mathieu vers 1893, on aurait recopié certains éléments de celui de Tourc'h ?