31 janvier 1539 : Réformation du Domaine à Rosporden
Calendrier : Julien (ancien style) : Il faut attendre Pâques pour changer de millésime ! |
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Contexte :
Le 20 novembre 1539, deux commissaires de la Chambre des Comptes de Bretagne, maîtres Jehan HUX et Anthoine DESSEFORT ont été envoyé en mission à Concq, Foesnant et Rospreden pour besogner à la Réformation des Recettes (Finances royales) de ces lieux et pour bailler [attribuer] les maisons et les terres inoccupées ainsi que celles occupées ou usurpées sans titre, ou déjà attribuées par des gens qui n’avaient pas le pouvoir de le faire. Ils ont quitté Nantes le 15 janvier 1539 et ont commencé leurs opérations le 20 janvier suivant du côté de Concarneau. Nota :
Ce samedi 31 janvier 1539 (1540 n.st.), les commissaires sont à Rosporden. |
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Source : Arch. départ. de Loire-Atl. - B 1236 [s]
[folio 108, verso]
Une maison avec son jardin joignant d'un bout sur la Chaussée de Rospreden et d'un côté ferant sur les moullins
[folio 109, recto]
dudict Rospreden du côté devers le byé desdicts moullins, six deniers monnoye de cens et rente ladite maison o sondict jardin appartenante à Allain ROUGEON qui a confessé devoir ladite censie et promis continuer.
Un jardin clos et cerné de mur joignant le petit jardin précédent d'un endroict, et d'autre endroict sur ladite chaussée desdicts moullins, appartenant à Pierres LE TÉAUDEC qui confesse devoir dix-huit deniers de cens et rente.
Un autre jardin joignant ledit jardin précédent d'un endroict et d'autre endroict sur le roussouer au bout de ladite chaussée à Georget HENRY qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un emplacement de maison joignant ledit russouer d'un côté et d'autre côté la maison du BRETON
[folio 109, verso]
à présent à Georges HENRY qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un autre emplacement de maison avec son courtil qui fut autrefois au BRETON, joignant ledit emplacement d'un côté, d'autre côté la maison du BONNIC à présent à Jehanne LE BRETON qui confesse devoir douze deniers.
Une maison du BONNIC avec son jardin derrière joignant ledit emplacement du BRETON d'un côté, d'autre côté à la maison Allain ROUGEON, à présent à Margarite LE MEN qui confesse devoir douze deniers.
La maison qui fut à Allain NEGO, à présent à Allain ROUGEON, joignant d'un côté à ladite maison Bonnic, d'autre côté à un emplacement qui fut au STEUFFER, dix-huit deniers que ledit ROUGEON confesse devoir. [Voir cette nouvelle baillée au folio 165 recto, item 374, dont copie en bleu ci-dessous]
374 - Un emplacement de maison avec son jardin derrière joignant d'un côté à la maison [d'] Allain ROUGEON et d'autre côté à la maison KERANBOCZE mis à prix par Bernard LE GOFF à trois souls monnoye de cens et rente. Et lui est demeuré à l'estaincte de la chandelle.
Une maison qui fut à KERANBOCZE, laquelle a été bastie depuis naguères. Et dont en la bâtissant a été pris trois emplacements de maison, joignants l'emplacement ci-devant. À présent par Clémence, Jehanne et Guillaumme LE BRETON ? qui confessent devoir sept souls six deniers.
Une petite maison avec son jardin derrière joignant la maison précédente, qui fut à Guillaume BOUTIEZ, à présent à Allain GAIGÑ, cordonnier qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant la petite maison précédente en laquelle à présent demeure ledit GAIGÑ, que tient à présent Guillaume GAYÑ qui a confessé Xviii deniers
Une maison avec son jardin qui fut à Allain KERRIOP~ à présent à Sébastien LE GOAPER, joignant la maison
[folio 110, verso]
précédente trois souls monnoye que ledit GOAPER confesse devoir.
L'emplacement qui fut à Guillaume CUTULLIC, joignant la maison précédente, à présent à Allain et Gabriel FLOCH, trois souls que lesdicts FLOCH confessent devoir.
Item, une maison avec son jardin qui fut à Guillaume ROUGEON, à présent à Jehan LE BARILLEC, joignant ledit emplacement ci-dessus, dix-huit deniers deniers (sic) que ledit BARILLEC confesse devoir. [Voir cette nouvelle baillée au folio 165 recto, item 375, dont copie en bleu ci-dessous]
375 - Un emplacement de maison avec son jardin y adjacent qui fut à Daniel ROUGEON, joignant la maison [de] Jehan LE BARILLEC d'un côté et d'autre côté. Et un emplacement de maison à Louys LE LOUARN et Ernault AUFFRET d'autre côté, mis à prix par Jehan LE BARILLEC à douze deniers de cens et rente. Et lui est demeuré à l'estaincte de la chandelle.
Un emplacement de jardin qui fut à Daniel ROUGEON, joignant d'un côté audict emplacement précédant, à présent Loys LE LOUARN et Ernault AUFFRET qui confessent devoir trois souls.
Quatre emplacements estans à présent en un cerne de mur joignant le précédant emplacement qui furent
[folio 111, recto]
à Guillaume LE GALL [et ?] à la fille au COULLEC, à présent à Vincent, Jehan et Regné de LA LANDE, enfants [de] feu Jehan de La Lande, six souls monnoye, que Charles CORFFMAU, tuteur et garde desdicts enfants a reconnu et confessé et promis continuer.
Un emplacement de maison joignant les précédens emplacements, fors qu'il y a une petite venelle entre deux qui fut à Yvon CARU, à présent Jehan COETFORÑ qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un emplacement de maison joignant l'emplacement précédant d'un côté, d'autre côté à la maison Jehan GOALABRÉ a phuy louch ?, à présent aux héritiers dudict feu Jehan de La Lande, dix-huit deniers monnoye que ledit maistre Charles CORMAU (sic), tuteur et garde susdit a reconnu et promis continuer.
Une maison avec son jardin derrière joignant le précédent emplacement qui fut autrefois à Jehan KERANBOCZE, à présent à Jehan GOALABRÉ, trois souls qui confesse devoir. [Voir cette nouvelle baillée au folio 165 recto, item 376, dont copie en bleu ci-dessous]
376 - Un petit emplacement entre la maison [de] Jehan GOALABRÉ d'un côté et la maison [de] Marie LE DUYGOU ; mis à prix par Jehan GOALABRÉ à trois deniers de cens et rente. La chandelle allumée, sur ce gecta [enchérit] Jehan PLEVIGNER~ deux deniers, ledit GOALABRÉ un denier. Auquel est demeuré à l'estaincte de la chandelle pour six deniers monnoye de cens et rente.
Une maison avec son jardin qui fut à GUILLOUYC, joignant ladite maison GOALABRÉ, fors qu'il y a un petit emplacement entre deux, à présent à Marie DUYGOU qui confesse devoir trois souls.
Une petite maison couverte de glé qui fut à Guézenec MACZON, à présent à Guillaume LE REGNARD, joignant ladite maison [de] Marie LE DUYGOU, dix-huit deniers monnoye que ledit REGNARD confesse devoir.
Une maison coupverte d'ardoyse qui fut à Perrault BIZIEN, joignant ladite petite maison précédente, à présent audict LOUARÑ dix-huit deniers que ledit REGNARD (sic) confesse devoir.
Une petite maison joignant la précédente qui fut audict Perrault, que tiennent à présent les héritiers [de] feu Yvon LE ROY, six deniers, savoir Jehanne LE ROY qui a confessé ladite rente.
[folio 112, recto]
Une maison qui fut à l'HOSTIS avecques un petit jardin estant près l'église, joignant ladite précédente maison, une venelle entre deux, à présent aux héritiers [de] Jehan de La Lande, treze souls monnoye, que maistre Charles Corffmau, garde desdicts hérititers confesse devoir. [Voir cette nouvelle baillée au folio 165 verso, item 377 dont copie en bleu ci-dessous]
377 - Un emplacement de maison avec son courtil, situé entre la maison aux enfants de feu Jehan de LA LANDE d'un côté et un emplacement de maison à présent à Yvon SALOU d'autre côté ; mis à prix par Yvon SALOU à trois deniers monnoye de cens et rente. Et lui est demeuré à l'estaincte de la chandelle.
Un emplacement de maison qui fut à Jehan LE GUERN joignant le précédant emplacement d'un côté et d'autre côté le Four à ban, fors qu'il y a une venelle entre deux, à présent à Yvon SALOU, sieur de Toulgoet, qui confesse devoir trois souls six deniers.
Une maison avec son jardin qui fut à yvon CARU, joignant ledit four, fors qu'il y a une venelle entre deux.
[folio 112, verso]
Quelle maison tiennent à présent Allain, Gabriel et Francoyse FLOCH qui confessent devoir trois souls.
Une maison avec son jardin qui fut à Yvon CADORET à présent à Phelibert CADORET, joignant la maison précédente, dix-huit deniers que ledit Cadoret recongnoist et confesse devoir.
Une maison avec son courtil derrière qui autrefois fut à Jacob LAHUEC, où à présent demoure Yvon EUZENOU, joignant la maison précédente, dix-huit deniers que ledit Euzenou a confessé devoir.
Une maison qui fut autrefois au GAUFFNECH, à présent à Henry QUÉRÉ, texier, joignant la maison dudict Cadoret, dix-huit deniers que ledit Quéré a confessé devoir.
Une maison avec son jardin qui fut à Jehan KERANDREU joignant la maison précédente, dix-huit deniers, à présent à Hervé PORTIER qui les confesse devoir.
[folio 113, recto]
Une maison avec son jardin qui fut autrefois au GOAPEZRE, à présent [à] Yvon LE GOAPEZRE, joignant la maison précédente, une venelle entre deux, avecques l'estable de l'autre côté de ladite maison faisant la fin de ladite Rue [de la Porte], trois souls, que ledit Goapezre confesse devoir.
Un emplacement de maison estant entre la Porte de la Ville et le jardin et courtil appelé Liorz Porz an Kaer, aux enfants [de] Jehan de LA LANDE, dont maistre Charles Corffmau, garde d'iceulx enfants confesse devoir onze deniers. Et promet continuer.
Un courtil clos, cerné de mur appellé Liorz Porz an Kaer joignant d'un endroict audict emplacement cy devant, aux enfants [de] feu Jehan DE LA LANDE, onze deniers que maistre Charles CORFFMAU garde desdicts enfants confesse devoir.
Un autre courtil joignant le courtil précédent qui fut à Alain de LA LANDE, à présent à Xpõfle [Christophe] [folio 113, verso] PERRINET à cause de de Jehanne DU MOULLIN sa femme~, six deniers que ledit Xpõfle confesse devoir.
Un parc joignant audict courtil précédant d'un endroict que Bastien LE GOAPEZRE, procureur et fabricqueur de l'église de Rospreden dict estre à ladite église confessant devoir vingt et un deniers a promis continuer.
Un autre parc joignant ledit parc, que ledit Bastien LE GOAPEZRE fabricqueur susdit dict estre à ladite église [le]quel confesse douze deniers.
Un autre petit parc joignant ledit parc précédent faisant le coign du chemyn pour tourner d'aller à St Ylouer [saint-Éloi] que tient Allain et Gabriel FLOCH qui confessent devoir neuff deniers.
[folio 114, recto]
La maison qui fut à Phelibert FLOCH à présent a Allain et Gabriel FLOCH, joignant d'un côté au boult de la Chaussée de l'Étang dudict Rospreden, d'autre côté au russouer dudict Étang : douze deniers que confessent ledits FLOCH devoir.
Une veille mazière et emplacement de maison de l'autre côté dudict russouer qui fut à Phelibert FLOCH et à présent ausdicts Allain et Gabriel FLOCH qui confessent devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant ledit emplacement qui fut autrefois à Jehan FLOCH, à présent à Nycollas KERANDREU qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre emplacement de maison avecques son issue joignant la maison précédente qui fust à Guillaume LE BRETON à présent Clémence LE BRETON qui confesse devoir neuff deniers.
[folio 114, verso]
Une maison joignant ledit emplacement d'un côté qui fut à Yvon ROUGEON ; à présent à Michel ROUGEON qui confesse devoir trois soulz.
Un emplacement de maison avec son jardin joignant ladite maison de ROUGEON qui fut à KERANBOCZE ; à présent à Guillaume LE BRETON qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un emplacement de maison joignant ledit emplacement précédant qui fut à Guillaume LE GOAPEZRE, à présent à Glazren LE GOAPEZRE qui confesse devoir trois soulz.
Une maison avec son jardin derrière qui fut autrefois à Jacques HENRY, à présent à Ernault AUFFRET ; joignant ledit emplacement ci-dessus : dix-huit deniers que ledit AUFFRET confesse devoir.
Un emplacement de maison avecques son jardin joignant ladite maison précédente qui fut audict Jacob HENRY et à présent audict AUFFRET qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison avec son jardin derrière joignant l'emplacement précédant qui fut autrefois à Guillaume LE BRETON le Jeune, à présent à Glazren LE GOAPEZRE qui confesse devoir dix-huit deniers.
[folio 115, recto]
Un emplacement de maison joignant la maison précédente qui fut à Jacob JAFFREZ à présent à Georget HENRY qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un emplacement de maison et son jardin derrière avecq un petit emplacement d'appareys qui furent à Jacques JAFFRAY à présent à Ernault AUFFRET joignant l'emplacement précédent : deux soulz six deniers que ledit AUFFRET confesse devoir.
Une maison avecques son jardin derrière qui fut à Glazren LESTEUIET~ joignant l'emplacement précédant, à présent à Jehan GOALICHET : dix-huit deniers qu'il confesse devoir. [Voir ces nouvelles baillées au folio 165, item 378 dont copie en bleu ci-dessous]
378 - Deux emplacements de maison avecques leurs jardins et yssues derrière joignant l'un à l'autre ensemble ; ferans d'un côté à la maison [de] Jehan GOALICHET et d'autre côté à une maison à Bernard LE GOFF mis à prix par maistre Jehan LE BRIZ, procureur du sieur de TRÉANNA à trois souls monnoye de cens et rente. Et lui sont demeurés à l'estaincte de la chandelle audit nom. Et a promis le faire rattifier audict sieur de Tréanna.
[folio 115, verso]
Une maison o son yssue derrière joignant l'emplacement précédent qui fut au STEUFFUER~ à présent à Bernard LE GOFF et Jehanne LE PENGLEN~ à cause d'elle : dix-huit deniers qu'ils confessent devoir.
Deux emplacements de maisons estans en deux emplacements à présent entre ladite dernière maison et la première venelle par laquelle fault tourner en la Rue des Moullins en venant des moullins à l'église Notre-Damme, qui furent autrefois o KERANBOCZE, à présent à Allain GAIGÑ et Marie PERIOU sa femme qui confessent devoir six soulz.
Deux emplacements de maison avecques leur yssues derrière, joignans ladite venelle qui furent à Dom Guyguen GUZCUFF, à présent à Thomas GUYGUEN qui confesse devoir deux soulz.
Une maison joignant lesdicts deux emplacements qui fut autrefois audict Dom Guyguen GUZCUFF, à présent à Thomas GUYGUEN qui confesse devoir douze deniers.
[folio 116, recto]
Un emplacement de maison avec son jardin joignant la maison précédente qui fut autrefois au GOAPEZRE, à présent à Jehan GOALABRÉ qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un jardin clos et cerné de mur estant en ladite Rue sans oupverture de l'autre côté de ladite derroine venelle et d'autre côté à la maison [de] Bernard TORCHEÑ, aux enfants [de] feu Jehan de LA LANDE que maistre Charles CORFFMAU au nom et comme garde desdits enfants confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison avec son jardin joignant ledit jardin qui fut à Jacob TORCHEN, à présent à Bernard TORCHEN qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison couverte de glé joignant à la maison précédente aux enfants feu Jehan de LA LANDE, dont maistre Charles CORFFMAU garde desdits enfants confesse estre deu dix-huits deniers.
Une maison et son courtil joignant la précédente ausdicts enfants de feu Jehan de LA LANDE appelée la Maison [folio 116, verso] du CARÉ~ dont ledit maistre Charles CORFFMAU audit nom confesse devoir trois souls.
Un emplacement de maison o son yssue appartenant ausdicts enfants de LA LANDE joignant la maison précédente dont confesse ledit CORFFMAU audit nom devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant ladite maison précédente oupvrante sur le puys [puits] de ladite Ville, faisante pour aller de la maison du TÉAUDEC aux moullins qui fut à Guillaume LE DUYGOU, à présent [ ... blanc ... ], qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant ladite maison précédente oupvrante pareillement sur ledit puys de ladite Ville qui fut autrefois à Yvon LE LAÑ, à présent à dom Henry LE LAÑ et Marie LE LAÑ qui confessent devoir dix-huit deniers.
Une maison avec son jardin et estable joignant une venelle pour aller du puys à Coethernel qui fut à feu Yvon LE LAÑ à présent à Pierre LE TÉAUDEC qui confesse devoir douze deniers.
[folio 117, recto]
Une maison aux héritiers [de] feu Jehan de LA LANDE joignant ladite maison précédente : douze deniers que ledit CORFFMAU audict nom confesse devoir.
Une autre maison qui fut à Jacques HENRY joignant ladite maison à présent à Georget HENRY qui confesse devoir douze deniers.
Une maison o son yssue ausdicts enfants dudict feu Jehan de LA LANDE joignant ladite maison précédente, confesse ledit CORFFMAU audict nom devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant la maison précédente faisant le coign pour aller du Puys à la Cohue dudict Rospreden qui fut ausdicts héritiers dudict de LA LANDE confesse ledit CORFFMAU audict nom devoir dix-huit deniers.
Une autre maison joignant au bout de la maison ci-devant et faisant le coign pour aller de la Placze du Marché à la Cohue, ausdicts enfants de feu Jehan de LA LANDE, confesse ledit CORFFMAU audit nom devoir dix-huit deniers.
[folio 117, verso]
Une maison servante pour estable joignant la maison [de] feu Bertran de LA LANDE, ferant d'un côté sur le chemyn pour aller de la Cohue à l'église, confesse Michel PHELIPPES garde du fils [de] feu Bertran de LA LANDE, dix-huit deniers.
Une maison avec son courtil derrière oupvrante d'un bout sur la Cohue dudict Rospreden et d'un côté sur ladite estable, confesse ledit PHELIPPES audict nom devoir dix-huit deniers.
Un emplacement de maison joignant d'un bout sur ladite maison précédente et d'un côté sur la Cohue dudict Rospreden ; quel emplacement maistre Hervé Kerpérennès qui confesse devoir dix-huit deniers.
[Voir cette nouvelle baillée au folio 165, item 379 dont copie en bleu ci-dessous]
379 - Deux emplacements de maison avec leurs courtils joignans ensemble, jouxte la maison [de] feu Bertrand de LA LANDE d'un côté où demeure Michel PHELIPPES près la Cohue et maison des Prinsons de Rospreden ; mis à prix par ledit Michel PHELIPPES à trois souls de cens et rente. Et lui sont demeurés à l'estaincte de la chandelle.
[folio 118, recto]
Un petit courtil cerné de mur joignant aux emplacements précédens d'un endroict et d'autre endroict sur le chemyn de l'église au Pont Bolouen, avecques une maison o son parc derrière appelé Gogavel~ sur ledit chemyn de l'église audict Pont Bolouen à Jehan COETFORN qui confesse devoir douze deniers.
Une maison avec son jardin derrière qui fut à Meryen LE GOFF joignant d'un côté sur le courtil [de] Jacques GOFF, d'autre côté sur autre courtil à Mahé LE ROY ; à présent à Guillaume LE REGNARD qui confesse devoir douze deniers.
Un courtil qui fut autrefois à Guillaume LE RUN, à présent à Mahé LE ROY, joignant la maison précédente d'un côté et d'autre contre un autre petit courtil à Phelibert TORCHEN dont cognoist ledit ROY devoir douze deniers.
Un courtil audict Phelibert TORCHEN joignant ledit courtil [de] Mahé LE ROY d'un côté d'autre endroict le chemyn de la Cohue à Pont Boulouen : neuff deniers, que ledit TORCHEN confesse devoir.
[folio 118, verso]
[Voir cette nouvelle baillée au folio 166 recto, item 380 dont copie en bleu ci-dessous]
380 - Un courtil derrière la maison du REGNARD, le courtil [de] Guillaume LE RUN et le courtil [de] Philibert TORCHEÑ et un parc appelé Plumarein~ sur le chemin du Pont Boulouen à la Cohue de deux endroicts et d'autre endroict un parc qui fut à feu Bertran de LA LANDE de l'autre endroict, mis à prix par Michel PHELIPPES et Xpõfle [Christophe] PERRINET à trois souls de cens et rente. Et leur est demeurée à l'estaincte de la chandelle.
Un parc cerné de muraille qui fut à feu Bertran de LA LANDE, joignant d'un côté au courtil précédent d'un bout sur ledit chemyn de la Cohue audict Pont Boulouen contenant ledit parc envyron un journau de terre dont Michel PHELIPPES comme garde du fils dudict Bertran confesse devoir dessus quatre souls monnoye.
Un autre parc contenant un journau et demy de terre appellé Plumarein~ joignant d'un côté audict parc précédent et de l'autre côté et d'un bout à l'estaige dudict Rospreden, que occupent Yvon COZDEN, Jehan QUENECH HERVÉ, Yvon LE GOFF, Canévet LE GOC, Allain CAVALLAT, Yvon LORVILLON, Allain FLETRAS [Flatrès ?] qui confessent devoir six souls.
Un petit courtil joignant d'un côté au parc ci-dessus d'un bout sur l'estang de Rospreden d'autre bout sur le [folio 119, recto] chemyn de la Cohue audict Pont Boulouen que à présent occupe Yvon TORCHEÑ à tiltre de louyer de Guillaume de LA LANDE Concq qui confesse neuff deniers estre deus.
Un autre petit courtil entre ledit parc précédent et le bout du Pont Boulouen du bout sur l'estang, qui fut à Guillaume LE DUYGOU à présent occuppé par Marie LE DUYGOU qui confesse devoir au Roy quatre deniers.
Un petit courtil joignant ledit Pont et d'un bout sur ledit Petit Étang de Rospreden qui fut à Riou CALVEZ, à présent à Hervé CALVEZ qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre petit courtil joignant le courtil précédant d'un côté et d'un bout sur ledit Étang de Rospreden qui fut à Mahé JOLIS, à présent à [ ... blanc ... ] qui confesse devoir neuff deniers.
[folio 119, verso]
Un autre petit courtil joignant ledit précédent courtil entre lesquieulx n'y a aulcune closture, qui fut à Guillaume CORAY à présent à dom Allain CORAY qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre petit courtil joignant ledit courtil précédent entre lesquieulx n'y a aulcune closture qui fut autrefois à Mahé LE JOLIS, à présent à Jacques LE FAVENNEC qui cognoist devoir neuff deniers.
Un emplacement de maison avec son courtil derrière joignant ledit jardin ci-devant qui fut à Guillaume FLOCH, à présent à Jehan TYLY et à sa femme [Françoise FLOCH, cf. 88] à cause d'elle qui confesse devoir douze deniers.
Un autre petit emplacement de maison avec son courtil derrière jucques audict Petit Étang, joignant l'emplacement précédent qui fut à Phelibert FLOCH, à présent à Allain et Gabriel FLOCH qui cognoissent devoir douze deniers.
Une maison couverte de glé avec son courtil derrière jusques audict Étang de Rospreden qui fut autrefois [folio 120, recto] à Jehan CORNIC à présent à Guillaume PEZRON et la tient Yvon TORCHEN de lui à louaige, qui confesse estre deu neuff deniers.
Un grand jardin joignant ladite maison précédente d'un côté, du bout l'estang dudict Rospreden où y a emplacement d'une maison qui fut à Guillaume TORCHEÑ, à présent à Yvon TORCHEÑ et ses consors qui confessent devoir vingt un deniers.
Un petit courtil joignant ledit jardin, quel ne va jucques audict Étang, qui fut à Riou CALVEZ, à présent à Hervé CALVEZ qui confesse devoir quinze deniers.
Un autre petit jardin qui fut à Guillaume FLOCH, à présent à Jehan LE TYLY et à Françoise FLOCH, sa femme, joignant d'un bout au courtil précédent et d'autre bout audit Étang de Rospreden ; quel TYLY confesse devoir trois deniers.
Un emplacement de maison sans yssue derrière joignant le jardin précédent qui fut à Riou [folio 120, verso] CALVEZ, à présent à Katherine LE MAU, veuffve de feu Jehan CALVEZ, qui confesse devoir douze deniers.
Une maison avec son jardin derrière joignant d'un côté audict emplacement de maison qui fut autrefois à Marie LE JOLIS, à présent à Jacques LE FAVENNEC qui confesse devoir neuff deniers.
Un petit emplacement de maison o son yssue joignant la maison précédente qui fut à feu Jehan de LA LANDE, à présent aux enfants dudict feu de LA LANDE, maistre Charles CORFFMAU qui confesse devoir six deniers.
Une maison avec son jardin derrière qui fut autrefois à Michel HENRY, à présent à Barnabas LE LIGEOUR a cogneu devoir trois souls neuff deniers.
Une maison avec son jardin derrière, joignant à la maison précédente qui fut autrefois à Guillaume CORAY, à présent à dom Allain CORAY qui a confessé devoir trois souls.
[folio 121, recto]
Un emplacement de maison avec son jardin derrière à la largeur dudict emplacement, joignant ladite maison précédente qui fut autrefois à Amicze COZDEN, à présent à Jehan KENECH HERVÉ.
Un autre emplacement de maison avec son jardin derrière à la largeur dudict emplacement, joignant l'emplacement précédent qui fut à Katherine CORNIC ou Meryen LE GOFF, à présent à Marie LE DUYGOU ; dix-huit deniers qui a confessé.
Un autre petit emplacement joignant l'emplacement précédent o son yssue derrière entre lesquels n'y a aulcune closture, qui fut à Meryen LE GOFF, à présent à Margarite CORNIC qui confesse devoir dix-huit deniers.
Un courtil joignant l'emplacement précédent qui fut à Guillaume FLOCH, à présent à Françoyse FLOCH femme [de] Jehan LE TYLY et ses consors qui confesse devoir trois souls.
Une maison avecques son jardin derrière joignant d'un côté sur le Marcheys [Marché] au-devant de la Cohue [folio 121, verso] qui fut à Guillaume TORCHEÑ, à présent à Yvon TORCHEÑ et ses consors qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison avec son jardin qui fut autrefois à Daniel CORNIC, joignant ladite maison précédente, une venelle entre deux, à présent Michel PHELIPPES qui confesse devoir dicx-huit deniers.
Une autre maison avec son jardin derrière, nouvellement bastie par Phelibert CADORET, [maison] qui fut à Margarite LE BONNIC~ joignant ladite maison précédente ; ledit CADORET confesse douze deniers.
Une maison avec son jardin derrière joignant ladite maison ci-devant qui fut autrefois à Riou [folio 122, recto] CALVEZ, à présent à Hervé CALVEZ qui confesse devoir dix-huit deniers.
Sur une maison joignant la maison précédente avec son jardin derrière qui fut à Guillaume GUILLOPE, à présent à Jehanne GUILLOPE femme [de] Loys LE LOUARÑ qui confesse devoir dix-huit deniers.
Une maison joignant à la maison ci-devant avec son jardin derrière et au long ladite maison joignant à une venelle qui conduict de la Porte à l'Étang . Laquelle maison fut à Phelibert FLOCH, à présent à Allain FLOCH qui confesse en devoir deux souls six deniers.
Un petit jardin contenant huit pas de large, joignant d'un côté à la venelle de ladite Porte [folio 122, verso] audict Étang , d'autre côté un seillon de terre à Louys LE LOUARÑ. Lequel jardin fut à Marie KERANBOCZE, à présent à Ernault AUFFRET qui confesse devoir quatre deniers obolle.
Un autre petit jardin joignant le jardin ci-devant sans closture contenant huit pas qui fut à ladite Marie KERANBOCZE à présent Louys LE LOUARÑ qui confesse en devoir quatre deniers obolle.
Une maison avecques son jardin derrière et au long de ladite maison joignant ledit petit jardin ci-devant d'un côté qui fut à Phelibert FLOCH, à présent à Allain FLOCH qui confesse devoir neuff deniers.
Un jardin sans closture joignant ledit jardin précédent contenant neuff pas de largeur qui fut à Glazren LE STEUFFUER, à présent à Bernard LE GOFF qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre jardin sans closture joignant ledit jardin ci-devant contenant neuff pas de largeur [folio 123, recto] qui fut à Guezenec FLOCH, à présent à Gabriel FLOCH et ses consors qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre jardin sans closture joignant ledit jardin ci-devant contenant neuff pas de largeur, qui fut à Yvon LE BRETON, à présent à Guillaume LE BRETON qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre jardin sans closture d'un côté, joignant ledit jardin ci-devant contenant neuf pas de largeur qui fut à Guillaume FLOCH, à présent à Philibert CADORET et ses consors qui confesse devoir neuf deniers.
Un jardin joignant le jardin ci-devant, une closture entre deux contenant treze pas de largeur qui fut à Yvon LE LAÑ, à présent à Marie LE LAÑ qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre jardin joignant ledit jardin ci-devant sans closture contenant treze pas qui fut à Guillaume FLOCH, à présent à Françoys FLOCH et ses consors qui confesse devoir neuff deniers.
[folio 123, verso]
Un jardin joignant le jardin ci-devant sans closture contenant treze pas qui fut à Allain de LA LANDE, à présent à Xpõfle [Christophe] PERRINET à cause de sa femme [Jehanne DU MOULLIN, cf. Item 33] qui confesse devoir neuff deniers.
Un autre jardin joignant ledit jardin ci-devant sans closture d'un côté contenant dix pas qui fut à Jehan de LA LANDE, à présent à ses enfants dont maistre Charles CORFFMAU, garde de ses enfants confesse estre deu neuff deniers.
Un petit jardin qui fut autrefois à KERANDREU joignant d'un côté à un petit chemyn qui va de la Porte à l'Étang , d'un bout au jardin Allain FLOCH, d'autre bout au jardin Jehanne YVENOU, que à présent tient Hervé LE PORTIER qui confesse devoir cinq deniers.
Un petit jardin joignant le jardin ci-devant d'un bout, d'autre bout et d'un côté à l'Étang dudict Rospreden et d'autre côté à un petit chemyn qui va de la Porte à l'Étang cinq deniers.
[folio 124, recto]
Un autre petit jardin appellé Le Courtil de la Fosse ferant d'un endroict sur terre au Sieur de Coetcanton et d'autres endroits sur deux courtils aux myneurs de feu Jehan de LA LANDE dont maistre Charles CORFFMAU, garde desdicts myneurs confesse devoir cinq deniers.
Un autre petit courtil au bout dudict courtil ci-devant, ferant d'un côté sur terres au sieur de Coetcanton et d'autre côté sur le jardin à Guillaume LE LOUARÑ et le jardin du Paradis à présent à Michel PHELIPPES qui confesse devoir cinq deniers. |
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Notes